Qu’est-ce que la protéine C réactive ?

Les protéines C réactives (PCR) sont l’une des protéines plasmatiques appelées protéines de phase aiguë. Il s’agit de protéines dans lesquelles les concentrations plasmatiques augmentent ou diminuent de 25 % ou plus lors de troubles inflammatoires. La protéine C réactive est une glycoprotéine qui est normalement présente dans le sang, elle est produite par le foie en réponse à des processus inflammatoires (puis libérée par le foie), comme une infection, un traumatisme, une blessure, une chirurgie, des brûlures et un cancer avancé. La protéine C réactive disparaît de l’organisme lorsqu’il surmonte la phase aiguë de l’inflammation. Des changements modérés de la protéine C réactive apparaissent dans l’organisme après un excès, un accouchement et un coup de chaleur. Cependant, de petits changements se produisent après un stress psychologique et dans plusieurs maladies psychiatriques.

La protéine C réactive est un signe d’inflammation dans les parois des artères. Des études montrent que la réduction de l’inflammation en abaissant les taux de PCR à l’aide d’une classe de médicaments appelés statines réduit considérablement le taux de crises cardiaques et de maladies coronariennes chez les personnes atteintes d’une maladie cardiaque aiguë. Les patients présentant des niveaux modérés ou élevés de PCR peuvent habituellement réduire les niveaux de PCR en modifiant leur mode de vie, par exemple en cessant de fumer, en faisant de l’exercice régulièrement, en adoptant une alimentation saine, en prenant une multivitamine chaque jour, en remplaçant les gras saturés comme le beurre par des gras mono-insaturés (particulièrement l’huile d’olive), en augmentant leur apport en acides gras oméga-3 et en perte de poids si elles font un surplus de poids, en augmentant leur consommation de fibres.

Pourquoi mesurer le taux de protéine C réactive ?

Mesurer les niveaux de protéine C réactive chez un patient permettra l’apparition de signes d’indicateurs importants d’inflammation, car la protéine PCR est la première à augmenter à la suite d’un processus inflammatoire dans le corps. Il existe un lien entre les niveaux élevés de marqueurs inflammatoires (y compris la PCR) et le développement futur de maladies cardiaques. Cette corrélation s’applique même aux hommes et aux femmes en santé dont le taux de cholestérol est normal. Le niveau de PCR peut être utilisé par les médecins dans le cadre de l’évaluation du risque de maladie cardiaque d’un patient, car il s’agit d’une molécule stable qui peut être facilement mesurée par une simple analyse sanguine.

La PCR est également utilisée pour vérifier la présence d’une infection après une intervention chirurgicale. Les taux de PCR augmentent normalement dans les 2 à 6 heures suivant l’intervention, mais si le taux de PCR reste élevé 3 jours après l’intervention, une infection peut être présente. Il est également utilisé pour identifier et surveiller les signes suivants : cancer des ganglions lymphatiques, maladie du système immunitaire, gonflement douloureux des vaisseaux sanguins de la tête et du cou, infection d’un os, et pour vérifier si un traitement fonctionne bien pour un cancer ou une infection.

Norme de préparation

L’échantillonnage se fait habituellement le matin à l’hôpital. Aucune préparation particulière n’est nécessaire pour ce test. Le médecin vous conseillera et vous recommandera si vous devez être à jeun avant l’examen sanguin. Vous devriez informer votre médecin de tout médicament que vous prenez avant l’examen, car certains traitements médicaux peuvent interférer avec les résultats sanguins.

L’examen est-il douloureux ou dangereux ?

L’examen n’est ni douloureux ni dangereux. Le patient peut ressentir une sensation de picotement à l’entrée de l’aiguille dans le bras lors de l’extraction du sang pour examen.

Comment se déroule l’examen ?

L’examen consiste en une simple prise de sang.