La prévention et le traitement des maladies de l’appareil circulatoire est l’objectif principal de l’unité opératoire de Chirurgie vasculaire II.

De la première visite externe, qui peut être réservée en privé par le Service National de Santé, aux interventions à l’hôpital de jour, en passant par l’hospitalisation et les interventions chirurgicales plus complexes, les activités de l’équipe, dirigée par le Dr Bordoni, sont consacrées au traitement de toutes les maladies vasculaires.

Les maladies veineuses des membres inférieurs sont fréquentes, même chez les jeunes. Le traitement proposé va de la visite externe avec des recommandations pour une bonne prévention, jusqu’à la sclérothérapie et aux techniques chirurgicales mini-invasives.

Une approche innovante et acceptable par les patients est le système de traitement des varices des membres inférieurs de l’hôpital de jour : il n’est pas nécessaire d’être hospitalisé dans le service ; le patient peut entrer dans Humanitas le matin, subir une chirurgie sous anesthésie régionale et rentrer chez lui l’après-midi.

Chaque étape du processus de traitement est suivie par le même chirurgien rencontré à la clinique, celui qui a visité et expliqué au patient les détails de l’intervention, et qui suit ensuite le cours et la convalescence, avec une ligne directe entre médecin et assistant médical.

La date de l’intervention peut être fixée à l’avance, afin de répondre aux besoins personnels du patient, ou, si nécessaire, programmée dans les plus brefs délais.

Les patients présentant des facteurs de risque cardiovasculaires majeurs — tabagisme, hypertension artérielle, diabète, cholestérol élevé, sédentarité, obésité, antécédents familiaux — sont plus souvent atteints de maladies artérielles. Ces maladies peuvent présenter des caractéristiques de sténose, de rétrécissement de l’artère ou d’anévrisme, avec perte de tonicité de la paroi vasculaire qui peut donc se dilater progressivement.

La visite vasculaire et l’utilisation d’outils de diagnostic non invasifs, comme l’Eco-Doppler, sont particulièrement importantes parce que les troubles n’apparaissent souvent qu’à un stade avancé et un diagnostic précoce peut changer le cours de la maladie. Les artères les plus touchées par les plaques (en plus des artères coronaires du cœur) sont les artères carotides, les artères des membres inférieurs et les artères rénales. La sténose, c’est-à-dire le rétrécissement causé par la plaque, peut entraîner une diminution du débit sanguin vers le cerveau (épisodes ischémiques transitoires ou accident vasculaire cérébral), de graves altérations de la circulation dans les extrémités (avec apparition de douleurs à des degrés divers ou d’ulcères et de gangrène) et une dysfonction de divers organes. L’aorte, la plus grande artère du corps, est le plus souvent sujette à l’expansion (chez plus de 4 % des individus de plus de 65 ans) : l’anévrisme augmente, généralement sans présenter de symptômes, jusqu’à provoquer une rupture du vaisseau, mais il peut être facilement diagnostiqué et traité à temps.

Les techniques de traitement des maladies artérielles sont plus efficaces, moins invasives et évoluent à chaque étape grâce aux progrès technologiques et scientifiques. L’optimisation du processus de diagnostic et de thérapie, l’intégration maximale avec d’autres spécialités et une attention particulière à la relation avec le patient et sa famille sont parmi les principes fondateurs de l’unité opératoire de chirurgie vasculaire II. L’équipe utilise tous les outils disponibles aujourd’hui pour le diagnostic et le traitement des différentes voies circulatoires, avec un accent particulier sur les méthodes d’intervention endovasculaire (avec contrôle radiologique) comme alternative ou complément à la chirurgie. La préparation préopératoire du patient qui subit une intervention, qu’elle soit chirurgicale ou endovasculaire, permet des investigations approfondies, notamment dans le domaine de la cardiologie, afin d’exclure les associations fréquentes avec les maladies cardiaques ou, le cas échéant, de procéder à la forme thérapeutique la plus appropriée. Chaque étape du processus de diagnostic est illustrée au patient de manière à le sensibiliser le plus possible à son choix de traitement.