La tachypnée ou polypnée est une affection médicale caractérisée par une respiration rapide et superficielle. Généralement chez l’homme adulte en bonne santé, le nombre de respirations par minute est égal à 16 ; on parle de tachypnée si la fréquence augmente à 40 ou 60 respirations par minute. Elle s’accompagne généralement d’une accélération du rythme cardiaque et d’une sensation de fatigue et de manque d’oxygène.

 

La tachypnée est causée par une accumulation de dioxyde de carbone dans les poumons. Lorsque cela se produit, le sang devient plus acide et alerte le cerveau que quelque chose ne va pas. Le cerveau signale à son tour au système respiratoire d’accélérer son rythme pour essayer de réparer le déséquilibre et de stabiliser le sang dans sa plage normale.

 

L’affection peut avoir des causes à la fois physiologiques et pathologiques. Les causes physiologiques associées à la tachypnée peuvent être l’effort physique ou le stress. Parmi les causes pathologiques, diverses conditions telles que l’acidose métabolique, l’embolie, la septicémie, l’infarctus pulmonaire et l’empoisonnement au monoxyde de carbone peuvent être des déclencheurs.

 

La tachypnée doit être distinguée de l’hyperpnée en ce sens qu’en plus d’une augmentation de la fréquence respiratoire, l’hyperpnée entraîne des respirations profondes, donnant lieu à une ventilation pulmonaire accrue. Chez les nouveau-nés, une forme de tachypnée appelée tachypnée transitoire peut survenir. Cet état est généralement causé par un liquide résiduel dans les poumons, ce qui entraîne une respiration rapide et superficielle. Elle a tendance à disparaître d’elle-même 24-48 heures après l’accouchement et dans la plupart des cas, aucun autre problème n’apparaît.

Quelles maladies peuvent être associées à la tachypnée ?

La tachypnée peut être causée par un certain nombre d’affections. Les maladies chroniques comme l’asthme, l’anxiété ou l’obésité peuvent entraîner la tachypnée. Parmi les autres affections associées à la tachypnée, mentionnons les suivantes :

 

  • Empoisonnement au monoxyde de carbone
  • Fibrose kystique
  • Ulcère du duodénum
  • Embolie
  • Acidose métabolique
  • Pneumonie
  • Embolie pulmonaire
  • Infarctus pulmonaire
  • Septicémie
  • Choc septique

 

Gardez à l’esprit que cette liste n’est pas exhaustive et que c’est toujours une bonne idée de demander l’avis d’un médecin pour toute question, préoccupation ou pour un diagnostic ultérieur. Les symptômes tels que douleurs thoraciques, fièvre, décoloration de la peau et des ongles, sensation de tête légère, aggravation de l’activité respiratoire et une poitrine qui cède à chaque respiration, doivent toujours être signalés et traités rapidement afin de prévenir d’autres complications.

 

Quelles sont les options thérapeutiques possibles pour la tachypnée ?

Afin de suivre un traitement éventuel contre la tachypnée, il est important d’identifier la cause exacte de l’affection et la façon d’y remédier. Pour ces raisons, il est toujours recommandé de consulter un médecin pour savoir comment procéder avec les irrégularités respiratoires et déterminer l’option de traitement la plus appropriée pour cette personne en particulier.

 

Quand est-il conseillé de consulter un médecin pour la tachypnée ?

La tachypnée peut être causée par de nombreuses affections différentes. Dans le cas où une personne a déjà reçu un diagnostic de tachypnée ou est à risque d’une des pathologies associées à l’affection (empoisonnement au monoxyde de carbone, fibrose kystique, ulcère du duodénum, embolie, acidose métabolique, pneumonie, embolie pulmonaire, infarctus pulmonaire, septicémie, choc septique et autres), il est important de consulter un médecin pour un diagnostic ultérieur.

 

Cette affection doit toujours être traitée comme une urgence médicale, en particulier chez les personnes qui en souffrent pour la première fois.